Mercredi 18 Mai, jour 4 : Pékin
Départ pour le Palais dEté sous le soleil, loccasion dessayer mon nouvel appareil photo. Il y a des hordes de touristes. Cest joli, mais on perd beaucoup de temps. Nous faisons halte pour admirer et acheter des peintures académiques de style divers dans un pavillon un peu en retrait où nous accueillent des jeunes gens en Kway jaune et noir qui ruissellent sous la chaleur quil fait. Je meurs de faim et finis par acheter une saucisse sur un bâton au goût un peu sucré. Nous traversons le lac artificiel en bateau
depuis le bateau en marbre pour rejoindre le bus et là nous découvrons le restaurant-self pour touristes qui nous attend. Un malheur narrivant jamais seul, notre guide nous traîne dans une boutique de perles à côté dudit restaurant où nous attendent, comme dans tout bon magasin à touristes, des rangées de vendeuses dans leur uniforme, prêtes à vendre père et mère. Notre guide a décidé de doubler son salaire en commissions. Nous aurons donc droit à toutes les boutiques de colifichets à travers toute la Chine.
Au bout dun temps interminable nous repartons pour Dashanzi pour voir des uvres dartistes chinois contemporains. Cela ressemble plutôt à un no mans land, une sorte de friche industrielle. Bien sûr, le guide nous lâche du mauvais côté et les deux pavillons dexposition très «modernes» suffisent à dégoûter le groupe den voir plus. Moi, ce nest pas pareil, jai un réel intérêt pour la création contemporaine. Le groupe repart donc en taxi.
Nous continuons de bloc en bloc ainsi quun jeune couple du groupe. Plus loin, ce sont les ateliers mêmes qui servent de lieu dexposition. On y voit des choses intéressantes de toutes factures et de tous les prix et cela va de lartiste reconnu aux illustres artistes français inconnus année de la France oblige. Je me suis dailleurs fait la réflexion qu je devrais contacter ces galeries, car je me suis dit que ce que je faisais était «au moins» aussi bien. Nous finissons par ce qui doit être le hall dexposition de la zone 798 et par une exposition de photographes de talent.
A lheure dite du rendez-vous, nous sautons dans le bus et après une petite sieste réparatrice et un petit tour dans un coin que nous navons pas encore exploré avec quelques courses alimentaires à lappui, nous nous rendons dun pas décidé au resto de lhôtel. Là, mes yeux sont un peu plus gros que mon ventre. Quand arrive le poisson (entier) que jai commandé nous avons déjà ingurgité 3 plats dont un de légume vert il est vrai. Si jécris légume au singulier cest quil sagit dune sorte de mini-fenouil multiplié par 20 et coupé en 2. Je nai aucune idée de comment ça sappelle et ça na dailleurs aucun goût en rapport avec le fenouil. On dirait plutôt
euh ? Un goût de blette en forme de fenouil ? non
même pas. Bon, disons un truc comme ça, on verra si je trouve le nom avant la fin du séjour. Jai quand même fini mon énorme carpe à lail et aux petits pois avec sa sauce brune épicée
Marcher au milieu de nulle part, ça creuse !